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De la richesse à la compétitivité des nations. L’ouverture économique en perspective


L’ouverture économique est l’un des traits caractéristiques de notre temps. Le degré d’ouverture varie, bien entendu, d’une économie à l’autre, les petites économies – le Canada par exemple - étant, en raison de leur taille, plus ouvertes. Mais d’une façon générale, les économies sont aujourd’hui beaucoup plus ouvertes qu’autrefois. Ainsi, le commerce international représentait environ 8 pour cent du PIB mondial en 1913 ; aujourd’hui, il en représente le tiers . Phénomène économique, l’ouverture s’inscrit dans l’histoire du capitalisme, dans ses évolutions et transformations. Mais c’est aussi un phénomène politique, qui s’inscrit dans l’histoire des idées et des institutions. Elle est mieux acceptée aujourd’hui mais suscite toujours débats et désaccords, que ce soit sur la route à prendre ou sur ses effets.

Il existe plusieurs manières d’aborder le problème de l’ouverture. Nous avons choisi de l’aborder sous l’angle des idées. Plus précisément sous l’angle d’un débat d’idées entre deux grandes écoles de pensée en économie politique, l’une défendant la liberté des marchés, et l’autre l’intérêt national. Le débat a pris, selon les époques, des formes différentes mais in fine, on en revient toujours à une relation complexe, l’État et le marché, et à la manière dont chaque école pose le problème de cette relation. Comment ce débat a-t-il évolué ? Nous vous proposons d’en retracer l’histoire dans les pages qui suivent.

Nous la diviserons en trois grandes périodes. Nous verrons, tout d’abord, comment, au dix-neuvième siècle, l’école libérale a construit l’économie internationale et comment l’école nationale y a répondu. Nous verrons ensuite comment, au temps du « libéralisme enchâssé », il fut possible de réconcilier les deux points de vue en combinant l’intervention de l’État avec l’ouverture ordonnée des marchés. Nous verrons, enfin, comment, avec la globalisation, le débat a changé, passant de la richesse à la compétitivité des nations, et comment chaque école en redéfinit les termes. Le temps est-il de nouveau à la confrontation ? Nous poserons la question en conclusion.

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