Stéphane Roussel est directeur de recherche du Centre interuniversitaire de recherche sur les relations internationales du Canada et du Québec (CIRRICQ) et professeur titulaire à l’École nationale d’administration publique (ENAP).
De 2002 à 2012, il était professeur au Département de science politique de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), où il a agit à titre de titulaire de la Chaire de recherche du Canada en politiques étrangère et de défense canadiennes, de directeur de l’Observatoire de la Politique et de la Sécurité dans l’Arctique (OPSA) et de directeur du Centre d’études des politiques étrangère et de sécurité (CEPES). Il est diplômé en science politique de l’Université de Montréal (Ph. D., 1999).
Il a été président de la section « Canada » de l’International Studies Association (ISA) en 2004-2005, et président de la Société québécoise de Science politique (SQSP) en 2010-2011.
Stéphane Roussel est Fellow auprès du Canadian Defence & Foreign Affairs Institute (University of Calgary) et affilié au Réseau francophone de recherche sur les opérations de paix (Université de Montréal). Enfin, il travaille avec différents services des Forces canadiennes, dont le Collège des Forces canadiennes (Toronto) et le Forum sur la Sécurité et la Défense (QG de la Défense, Ottawa) et participe régulièrement aux activités organisées par cette institution.
Ses travaux portent principalement sur la politique de sécurité canadienne, notamment en ce qui a trait aux relations avec les États-Unis et les États européens. Il a aussi acquis une expertise en histoire militaire et en théories des relations internationales. Ses plus récents ouvrages s’intitulent Politique internationale et défense au Canada et au Québec, Presses de l’Université de Montréal, 2007 (avec Kim Richard Nossal et Stéphane Paquin), Culture stratégique et politique de défense ; l’expérience canadienne, Athéna, 2007 et L’aide canadienne au développement, 2008, avec François Audet et Marie-Eve Desrosiers).
Il mène également trois programmes de recherche, le premier portant sur l’émergence des nouvelles problématiques internationales dans l’Arctique, le second sur l’émergence du continentalisme en politique étrangère canadienne et le troisième sur l’attitude de la société québécoise à l’égard des questions de sécurité et de défense.