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Groupe de recherche sur les espaces publics et les innovations politiques (GREPIP)

Le continent américain connaît depuis déjà au moins deux décennies des bouleversements importants de ses institutions et de ses pratiques politiques ; il a été le théâtre de transformations majeures des rapports sociaux, économiques et politiques ; il a ainsi vu surgir de nouveaux mouvements citoyens et de nouvelles forces politiques, porteurs de projets politiques et sociaux novateurs.

En bref, ces modifications du caractère de nos institutions et de nos valeurs, remettent en question les façons de faire et de percevoir le changement politique. D’une part, les régimes politiques se sont transformés avec la démocratisation et la libéralisation des marchés et d’autre part, les enjeux de la participation et de la conception du bien public ont radicalement changé. Ces enjeux et projets inédits, autant locaux que transnationaux, sont à la fois le produit de nouveaux mouvements citoyens et leur inspiration ; les alternatives qu’ils proposent contribuent à redéfinir les contours du public et du politique au sein du continent. La recherche sur le sens et l’ampleur de ces véritables mutations est cruciale, autant pour les chercheurs que pour les praticiens.

Le Groupe de recherche sur les espaces publics et les innovations politiques (GREPIP) a pour mission de stimuler la recherche et la concertation de chercheur-es intéressé-es par la transformation des espaces publics et l’émergence des innovations politiques dans les Amériques ; et ceci, en vue de susciter des interventions, fondées sur une recherche rigoureuse, dans le débat public. La GREPIP cherche également à s’adjoindre des chercheur-es latino-américaines, et à développer des liens de travail avec des collègues de l’Europe et des États-Unis.

Le GREPIP a comme préoccupation centrale les diverses formes de reconfiguration du pouvoir et des espaces publics avec comme cadre les Amériques. Les mouvements sociaux nouveaux et anciens, dont les syndicats, participent de multiples façons à un ensemble de changements politiques et économiques, voire culturels, qui les dépassent et dont on saisit encore mal les contours et les implications : il importe donc de porter le regard sur les divers mouvements et luttes qui s’articulent sur le terrain du public ou qui ont pour enjeu la définition même du public. C’est à cette seule condition que ces acteurs pourront dessiner des stratégies novatrices pour leur propre renouvellement. La Chaire entreprend donc une série d’activités de recherche, de diffusion et de formation en lien avec sa problématique globale.


Publications et événements

enREDando conversó con el periodista y pensador uruguayo Raúl Zibechi, en el marco del 3º Congreso Internacional de Salud Socioambiental, realizado en Rosario entre el 16 y 19 de junio. ¿Cómo cambiaron las relaciones de fuerza al interior de los movimientos, a partir de la implementación de políticas sociales?; ¿Porqué el modelo extractivo genera una sociedad sin sujetos? Zibechi analiza la coyuntura político económica y su relación con los movimientos sociales.

Depuis le mois d’avril, le Guatemala – le pays du printemps éternel - connait d’importantes mobilisations citoyennes comme réaction aux annonces d’enquêtes pour corruption impliquant de nombreux dirigeants politiques. Ces événements ont lieu dans un contexte de sous-financement des institutions publiques (particulièrement criant dans le domaine de la santé où les hôpitaux souffrent d’une pénurie de médicaments et du retard dans le paiement des salaires des employés), de scandales environnementaux, ainsi que d’un niveau aigu de violence et de criminalité à travers le pays.

Dossiers d’actualité | Marie-Dominik Langlois

« Guatemala, tu fleuriras »

Développements et défis autour des mobilisations contre la corruption au Guatemala

Les récentes élections municipales et de quelques unes des communautés autonomes (régions) bouleversent l’échiquier politique espagnol. Les victoires inattendues aux municipales de nouvelles coalitions citoyennes issues des mouvements associatifs et de petits partis de gauche combinées à l’ irruption décisive des nouveaux partis nationaux Podemos et Ciudadanos dans les communautés autonomes met en échec le bipartidisme (Parti Populaire/Parti Socialiste) dominant depuis la Transition démocratique de 1975. Vainqueurs dans 7 grandes villes du nord au sud du pays dont les trois plus importantes , Madrid, Barcelone et Valencia, ces coalitions appellent à une transition d’un autre type en bousculant les mentalités et la culture politique et en forçant, dans la plupart des cas, à gouverner en mode minoritaire c’est à dire à composer avec les différents partis. À noter ici que le jeune parti de gauche Podemos qui a fait une apparition fulgurante au niveau européen en 2014 et fait aujourd’hui une entrée remarquée dans les communautés autonomes ne présentait pas de candidats aux municipales mais participait ou, le plus souvent, appuyait les coalitions citoyennes dans plusieurs villes.