Biography
Doctorante en droit public de l’École doctorale de sciences juridiques et politiques de l’Université Paris X-Nanterre sous la direction du professeur Alain Pellet, sa thèse porte sur L’articulation juridique entre la norme universelle relative à l’interdiction de privation des moyens de subsistance des peuples et la responsabilité de protéger des États. Dulce Maria Cruz Herrera est titulaire d’une Licence en droit de la Faculté de droit de l’Université de la Havane (1994) et d’une Maîtrise en droit international de l’UQAM (2002). Elle est chercheure associée à la Chaire de recherche en immigration, ethnicité et citoyenneté (CRIEC). En 2003, elle a oeuvré au Centre de recherches sur la formation professionnelle (CINTERFOR) de l’Organisation internationale du travail en Uruguay, après avoir reçu le prix d’excellence académique de l’Institut d’études internationales de Montréal pour le meilleur mémoire en études internationales parmi les universités montréalaises. Ce texte a fait l’objet d’une publication sous forme d’ouvrage intitulé États-Unis/Cuba, aux Presses de l’Université du Québec en 2007. Ses travaux portent sur la responsabilité internationale des États, les migrations internationales; la mise en oeuvre du droit international des droits de la personne; la gestion de la diversité ethnoculturelle dans une perspective de droits de la personne et sur l’évolution contemporaine des relations bilatérales cubano-étatsuniennes. Lauréate du Mois de l’histoire des Noirs (Édition 2008), Dulce Maria Cruz Herrera oeuvre présentement au sein du ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles du Québec et fut membre, entre 2008 et 2010 du Conseil interculturel de Montréal (CIM), instance consultative de la Ville de Montréal en matière de relations interculturelles. Elle intervient régulièrement dans les médias télévisuels, radiophoniques ou écrits afin de commenter des événements dans le domaine des relations internationales.