Biographie
Docteure en science politique/relations internationales de l’Université Laval, Kim Fontaine-Skronski fut directrice adjointe de l’Institut d’études internationales de Montréal (IEIM) de juin 2015 à septembre 2019, ainsi que directrice des Éditions de l’IEIM. Ses recherches doctorales portent sur les stratégies de négociations commerciales et le design institutionnel des accords commerciaux, en particulier dans les domaines de l’agriculture et des services. Détentrice d’un baccalauréat de l’Université Dalhousie et d’une maîtrise en science politique de l’Université McGill, dont le mémoire portait sur les questions de sécurité au Moyen-Orient et le processus de paix Arabo-israélien, elle travaille actuellement sur la question de l’articulation commerce-culture à l’ère du numérique.
Sur le plan professionnel, Kim Fontaine-Skronski cumule plus de quinze années d’expérience dans les domaines de la politique et de la recherche universitaire. Chargée de projets rattachée à la section des affaires politiques et culturelles de l’Ambassade du Canada à Vienne de 1999 à 2001, elle a par la suite travaillé à titre de conseillère politique au sein du cabinet du Ministère de la culture et des communications du Québec pendant 4 ans, durant lesquels elle fut confiée, notamment, le dossier de la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, à l’époque en négociation à l’UNESCO. Depuis 2008, elle a obtenu de nombreux contrats d’assistanat de recherche sur des sujets variés de politique et d’économie politique internationale, notamment sur le Partenariat Sécurité-Prospérité (SPP) entre les États-Unis et le Canada et l’Accord de libre-échange nord-américain. Elle fut également chargée de cours en 2011 pour les cours Culture et relations internationales et Principes d’économie politique internationale à l’Université Laval. De 2013 à 2015, elle a été directrice adjointe du Centre d’études sur l’intégration et la mondialisation (CEIM) à l’UQAM.
Kim Fontaine-Skronski a participé à de nombreuses conférences académiques, dont notamment au 23e Congrès de l’Association internationale de science politique (IPSA) en juillet 2014 à Montréal et au 5th Standing Group on Regulatory Governance Biennial Conference du European Consortium for Political Research, à Barcelone en juin 2014, où elle a présenté ses recherches sur les questions des nouvelles trajectoires institutionnelles de gouvernance globale dans les domains du commerce, de la culture et des telecommunications à l’ère du numérique. Elle a également co-organisé un panel au Congrès annuel de la Société québécoise de science politique (SQSP) en 2012 à Ottawa portant sur la transformation des équilibres internationaux et la structure du système international contemporain.
Elle a publié, en collaboration avec Michèle Rioux, professeure de science politique à l’UQAM et directrice du CEIM, un ouvrage collectif intitulé Global Governance Facing Structural Changes : New Institutional Trajectories for Digital and Transnational Capitalism (New York : Palgrave Macmillan, à paraître en 2015). Elle signe également un article qui paraîtra prochainement intitulé « Les conventions de l’UNESCO 2003 et 2005 dans les accords commerciaux régionaux : quelle place pour la culture dans le commerce international ? », dans Regards croisés sur le droit international de la culture : interactions et chevauchements entre les conventions relatives au patrimoine culturel immatériel et à la diversité des expressions culturelles, sous la direction de Véronique Guèvremont, professeure à la Faculté de droit de l’Université Laval (Collection Patrimoine en mouvement, Presses de l’Université Laval, Québec).
Kim a participé à la rédaction de l’étude « Pour une culture en réseaux diversifiée : Appliquer la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles (CDEC) à l’ère du numérique », dirigée par Michèle Rioux. Les principales recommandations de cette étude, commandée par le Ministère des Affaires étrangères et du Développement international et le Ministère de la Culture et de la Communication de France, ont par ailleurs été entérinées par la quasi-totalité des membres de l’UNESCO lors de la dernière Conférences des Parties à la CDEC en juin 2015. Elle a également co-signé un article avec Louis Bélanger, professeur de science politique à l’Université Laval, paru en 2012 dans Social Science Information et intitulé Legalization in International Relations : A Conceptual Analysis.