Y a-t-il une crise aujourd’hui des institutions ou assistons-nous simplement à leur mutation ? Une société a-t-elle besoin d’institution (une structuration de l’activité humaine organisée autour d’un principe transcendant) ou, peut-elle s’autoproduire à partir de sa propre praxis ? La modernité a voulu fonder ses institutions dans l’immanence (la démocratie par exemple), aujourd’hui certains pensent que la modernité s’est réalisée (postmodernité) et qu’une immanence sans transcendance est à l’œuvre. L’individualisation contemporaine est-elle compatible avec l’institution ou, paradoxalement, serait-elle le principe qui en fonde l’existence ?
Ce questionnement sur la grammaire de l’institution moderne sera effectué à la lumière principalement des débats qui ont traversé le Québec au cours des dernières années : la Charte des valeurs, le Printemps érable, le mariage des personnes du même sexe, la mort assistée, la judiciarisation du politique, les transformations de la famille, etc.
INTERVENANTS :
- Marc Chevrier, science politique, UQAM
- Yves Couture, science politique, UQAM
- Francis Dupuis-Déri, science politique, UQAM
- Martin Meunier, sociologie et anthropologie, Université d’Ottawa
- Daniel Mockle, vice-doyen à la recherche, faculté de science politique et de droit, UQAM
- Chiara Piazzesi, sociologie, UQAM
QUAND : Jeudi 10 avril à 17h30
LIEU : Local A-M204, Niveau M, bibliothèque centrale UQAM
Entrée Libre