Cette chronique fait suite à celle de septembre ; les fondements de mon analyse de septembre restent
toujours d’actualité quant aux sous-jacents géopolitiques de la situation (position du dollar, déclin des
Etats-Unis, fragilité chinoise)… mais j’étais alors un peu trop optimiste sur l’évolution du système
bancaire international.
J’écrivais :
« A moins que votre Banque ne fasse faillite (et pour ça… pas de panique, au moins pour les grandes
banques européennes, ce n’est pas demain la veille… sauf effondrement généralisé de tout le système
financier mondial… une nano probabilité… »
Nano probabilité : en fait il s’agit d’un très gros « nano », variable suivant la zone considérée ! Cette
perspective et ses conséquences pratiques constituent l’unique objet de la première partie de la lettre…
que je vous invite à prendre très au sérieux. J’en viendrai ensuite, dans une deuxième partie, à des
perspectives plus générales. Mais aucune des deux parties ne sera vraiment réconfortante !
ISSN 2563-9234