Le premier octobre prochain, les citoyens brésiliens décideront qui sera leur nouveau président. Après huit ans au pouvoir, le président brésilien Luiz Inácio « Lula » da Silva quittera le poste présidentiel avec une popularité jamais vue dans le pays. Selon les derniers sondages, 76 % des Brésiliens jugent l’administration Lula « bonne ou excellente » . En effet, pour la première fois depuis le retour de la démocratie au Brésil, le nom de Lula ne paraîtra pas sur l’appareil de votation. Cette fois-ci, le scrutin se passera notamment entre Dilma Rousseff, la candidate du Parti des Travailleurs (PT), dont Lula fut le fondateur, et José Serra, du Parti de la Sociale Démocratie brésilienne (PSDB). Les autres candidats, dont Marina da Silva, du Parti Vert (PV), ne sont pas déterminants du point de vue électoral. Les élections de cette année mettent en évidence deux projets nationaux distincts, à savoir celui du PT et celui du PSDB. Quelles seraient, dans ce cadre, les conséquences pour l’actuelle politique étrangère brésilienne ?