Mathieu Arès, « Maquiladoras et salaires au Mexique : revue de la littérature », Regards sur le travail. Vol. 6, no 1, automne 2009, pp. 35-39.
Le présent article fait état des principales conclusions sur la question salariale qui se dégagent d’une vaste étude portant sur les maquiladoras et le développement.
En 1965, le gouvernement du Mexique posait les premières bases de l’industrie de la réexportation du pays. Il exemptait alors de mesures tarifaires les intrants importés pour produire des biens dans des territoires désignés, à condition que la majorité de la production soit réexportée. En outre, les nouvelles entreprises nationales ou étrangères, principalement américaines, jouissaient d’une fiscalité minimale. Malgré tout, le programme national mis en place a été relativement peu appliqué jusqu’au début des années 1990. À vrai dire, il s’est ancré au coeur de la stratégie d’attraction des investissements étrangers directs (IDE) en 1994 dans un cadre juridique nouveau : l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA). Depuis, le terme maquiladora fait référence à une usine dont l’implantation résulte d’un IDE et dont la production est tournée vers les exportations.
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