Depuis son entrée en fonction l’administration Bush a déjà lancé trois messages clairs à la communauté économique internationale. Tout d’abord le président Bush a effectué sa première visite à l’étranger au Mexique marquant par là l’importance qu’il entend accorder aux relations historiquement difficiles avec ce pays qui si les tendances et les bonnes relations commerciales se maintiennent pourrait devenir le premier partenaire commercial des États-Unis avant la fin de la décennie. Second signal : le président Bush a dans son adresse au Congrès le 27 février dernier pressé celui-ci de lui accorder le plus rapidement possible la procédure accélérée (fast track) signifiant ainsi que son administration voulait non seulement disposer de toute l’autorité nécessaire pour négocier mais également revigorer et réaffirmer le leadership des États-Unis dans les affaires économiques internationales. Il n’a pas omis de rappeler l’importance que les États-Unis attachaient au libre-échange à commencer dans les Amériques libres aux autres pays de les suivre ou de rester sur la touche.... Le troisième signal est venu du nouveau représentant au Commerce Robert B. Zoellick. En déposant devant le Congrès l’agenda commercial des États-Unis pour cette année il a mis les points sur les "i" et rappelé à ceux qui l’auraient oublié que ce n’est pas seulement la prospérité de l’économie américaine qui se trouve liée à la liberté commerciale mais également la sécurité des États-Unis et la promotion de la liberté dans le monde.