Michèle Rioux, directrice du Centre d’études sur l’intégration et la mondialisation ainsi que du LATICCE a été convoquée sur un panel à titre d’experte le 21 juin dernier lors d’un comité sénatorial se penchant sur loi C-11 soit la Loi modifiant la Loi sur la radiodiffusion et apportant des modifications connexes et corrélatives à d’autres lois.
Madame Rioux possède un expertise de taille dans ce dossier alors qu’elle dirige, depuis 2018, un laboratoire de recherche dédié à la découvrabilité et les transformations des industries culturelles à l’ère du commerce électronique (LATICCE).
Elle et son équipe ont notamment publié un rapport scientifique sur la découvrabilité intitulé « Être ou ne pas être découvrable ? ». Cliquez ici pour en faire la lecture.
L’allocution de madame Rioux a permis de réitérer qu’il y a des possibilités de faire rayonner les produits culturels, mais qu’il faut tenir compte des menaces présentes (GAFAM).
Selon madame Rioux, il faut migrer le cadre réglementaire légal vers le « nouveau monde » qui se façonne aujourd’hui avec la technologie et le web.
Il faut lever les barrières structurelles à la découvrabilité. Tout ne relève pas uniquement des usagers. Il y a des barrières avec les industriels.
L’une des sénatrices a posé la question à madame Rioux à savoir s’il est possible pour le Canada de légiférer dans le domaine de la musique alors qu’aucun pays dans le monde n’a encore franchi ce pas.
Le LATICCE a toujours eu l’ambition de démontrer la faisabilité d’améliorer la découvrabilité. Je pense que ce serait tout à fait possible pour les États d’engager la discussion avec les entreprises. À titre d’exemple, l’Europe légifère déjà sur l’audiovisuel.