Conférencière invitée : Ingrid Hall, département d’anthropologie, Université de Montréal
Présidence : Julián Durazo Herrmann, département de science politique, Université du Québec à Montréal
La pomme de terre est une plante domestiquée dans le Sud des Andes depuis 7000 ans. Dans cette région du monde on retrouve encore aujourd’hui la plus grande diversité biologique à la fois de variétés sylvestres et domestiquées, des variétés appelées « natives » localement dont on dénombre presque 4000 cultivars. À la fin des années 1990, un Parc a été créé afin de le dédier à la conservation de ces variétés natives dans la région de Cusco, le Parc de la pomme de terre. Il s’agit d’un projet de conservation qui met en avant la participation des paysans andins dans la conservation in situ de la biodiversité cultivée de la de la pomme de terre. Nous verrons dans cette intervention le dispositif dans lequel est intégré ce parc, en l’occurrence une ONG et un centre international de recherche, et les différentes stratégies qui sont articulées autour de l’objectif affiché, à savoir la conservation de l’agrobiodiversité.