Christophe Gamsonré, Chercheur postdoctoral, Département des sciences de la Terre et de l’atmosphère, UQAM
Local A-1715, pav. Hubert-Aquin, 400 rue Ste-Catherine Est, UQAM, Métro Berri-UQAM
La question de la contamination des sols et des eaux est complexe : politiques environnementales floues, émergences de nouveaux contaminants de plus en plus difficiles à détecter puis à traiter, etc. Au Québec, on recense 629 terrains pollués uniquement sur l’île de Montréal. Même si la situation est loin d’être parfaite, l’impact est cependant mesuré et la majorité des sites contaminés, pris en charge. En Afrique subsaharienne -au Burkina Faso précisément- le « monitoring » environnemental est quasiment inexistant. Absence de volonté gouvernementale, manque de levier financier incitatif… Les raisons sont pléthore et constituent un facteur limitatif au développement d’une stratégie environnementale adaptée à la situation (i.e. cas de l’impact de l’exploration minière sur les sites adjacents). Dans ce contexte, quelles solutions peuvent être apportées et dans quelle mesure un transfert technologique peut-il être opéré ? Ce sont les principales questions qui seront traitées dans le cadre de cette conférence.
Christophe Gamsonré est actuellement chercheur postdoctoral à l’UQAM. Ses travaux portent principalement sur les processus de dégradation -in situ- des hydrocarbures lourds, précisément le bunker diesel n°6 et le mazout diesel n°2. Il s’intéresse tout particulièrement aux aspects d’assainissement des sols et des eaux, notamment par atténuation naturelle dynamisée (chimie « verte »).