Nancy Roc, « D’autres jours sombres en perspective », Le Devoir, samedi, 31 octobre 2010.
« Selon les prévisions constitutionnelles, le Parlement a le droit d’interpeller la première ministre », a expliqué Daniel Holly, du département de science politique de l’Université du Québec à Montréal. Il note toutefois l’incompréhension totale des parlementaires quant à la réalité haïtienne. « On ne saurait s’attendre à des résultats satisfaisants en un temps aussi court. Dans une situation aussi complexe, ils ne peuvent s’inscrire que dans le long terme. Pour moi, c’est donc une raison bidon », souligne-t-il.