Le pyrrhonisme et le quiétisme constituent les deux axes autour desquels James articule sa conception du méliorisme, en s’efforçant d’établir la compatibilité du scepticisme et du mysticisme. Qu’en essayant de cerner la signification qu’il attribue au progressisme, il lui arrive de se tromper, James est le premier à en faire mea culpa. Cependant, il s’empresse de signifier que le sage est celui qui apprend de ses erreurs, tout en se défendant contre ses détracteurs qui le prennent à partie comme écrivain abstrus. A cet effet, James rejette du revers de la main les discussions byzantines pour ne valoriser que le libre arbitre, au détriment du déterminisme, le dynamisme inhérent au méliorisme et le tempérament comme moteur de changement.
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