Plus rien ne va dans les Amériques. Déjà vacillante, l’économie américaine semble maintenant
entraînée, depuis les attentats du 11 septembre, dans une spirale récessionniste, que les efforts concertés et
les interventions massives de la Réserve fédérale et du Trésor semblent avoir grand peine à enrayer. Au
Canada et au Mexique également, tous les signaux sont au rouge. Dans le reste du continent, tous les yeux
sont maintenant tournés vers l’Argentine et le Brésil, placés l’un comme l’autre sous haute surveillance
financière, et toutes les prévisions économiques ont été révisées à la baisse. Il n’y a pas que les Amériques
qui sont menacés par le spectre de la récession. En Europe, la croissance économique ralentit rapidement.
Il en va de même en Asie, où ce n’est plus seulement le Japon qui est en récession, mais également Taïwan,
Singapour, Hong Kong, pour ne mentionner qu’eux, et, dans chacun des cas, il s’agit d’un précédent
historique. Seuls, la Chine et l’Inde semblent tenir la route. Les marchés boursiers et financiers sont
également sous tension, et à la crise mondiale que traversent les secteurs de l’informatique et des
communications vient s’ajouter maintenant celle du transport aérien, de l’industrie touristique et, comme
on s’en doute, du transport. Mais tout cela n’empêche toutefois pas les États-Unis d’aller de l’avant, et plus
résolument que jamais, sur le front commercial comme sur le front de la lutte contre le terrorisme, mêlant
à la fois patriotisme économique et relance économique, ouverture des marchés et lutte contre le
terrorisme, au nom de la défense de la liberté et des intérêts de la nation.
(Suite dans le document joint)