On évalue généralement que les achats faits par les gouvernements représentent entre 10 à 15 % du PNB d’un pays. Au Canada, au moment de la signature de l’ALÉNA, on estimait à 60 milliards de dollars, ou 18 % du Produit national brut, les dépenses totales relatives aux marchés publics2. On estime également que la libéralisation de ces achats pourrait résulter en une épargne d’environ 10 % pour les gouvernements. Ainsi, une économie de l’ordre de 1 à 1,5 % du PNB pourrait découler de la libéralisation de ceux-ci3. De plus, la libéralisation des marchés publics peut représenter des opportunités intéressantes sur le plan commercial pour les entreprises des pays à haut potentiel d’exportation. Ces possibilités jouent évidemment un rôle majeur dans les stratégies de négociation dans les différents forums internationaux où cette question est abordée. (suite dans le document joint)