Dans la foulée des travaux de recherche du Centre d’études sur l’intégration et la mondialisation (CEIM) sur la culture et le numérique, une journée de réflexion sur les politiques culturelles 2.0 au Québec et au Canada s’est déroulée à l’UQAM le 15 décembre, 2015. Plus d’une trentaine de représentants des milieux de la culture et des arts numériques, ainsi que de la Ville de Montréal et des organismes gouvernementaux québécois et canadiens, ont échangé sur les moyens à prendre pour adapter les politiques culturelles à l’ère du numérique.
Organisée dans le cadre d’un projet de recherche du CEIM, financé par le Secrétariat aux affaires intergouvernementales du Canada (SAIC), cette journée de discussion visait à faire le point sur les enjeux et défis liés à l’adaptation des politiques culturelles québécoises et canadiennes à l’ère du numérique ; à favoriser des échanges soutenus à travers la concertation entre acteurs, chercheurs et gouvernements ; et accroitre le partage et la diffusion des connaissances et des bonnes pratiques susceptibles d’inspirer et d’alimenter les actions et stratégies en matière de politiques culturelles 2.0.
Cette journée de réflexion collective s’est déroulée sous forme d’un dialogue ouvert entre les participants, d’échanges d’opinions et d’expériences et de confrontations de points de vue, autour de deux thèmes principaux :
1 – Les politiques culturelles à l’ère numérique
Les bouleversements des modèles d’affaires et des mécanismes de financement de la culture affectent les créateurs et les industries culturelles au Québec et au Canada. Quelle est la capacité d’intervention des pouvoirs publics à travers les instruments de politiques et de régulation mis en place ainsi que les moyens mobilisés, et quelles mesures devrait contenir une politique culturelle 2.0 ?
2 – La culture en réseaux
Quelles sont les approches à adopter afin de favoriser le dialogue et la cohérence, au niveau national et international, entre les politiques en matière de culture et les politiques visant le développement du numérique, les politiques commerciales (exemption culturelle dans les accords commerciaux), les politiques fiscales et les régulations des télécommunications et d’Internet ?
Le but final de la journée a été de faire émerger, par ce processus collectif, des pistes d’actions répondant aux préoccupations auxquelles les participants sont confrontés dans le cadre de leurs activités respectives et au regard du thème central de cette journée.
Résumé des interventions et conclusions : à venir.