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« Touche pas à ma constitution » : insurrection populaire et transition démocratique au Burkina Faso

Mercredi 21 janvier 2015 de 18h30 à 20h30, UQAM

« Touche pas à ma constitution » : insurrection populaire et transition démocratique au Burkina Faso

DATE : Mercredi 21 janvier 2015 de 18h30 à 20h30

LIEU : Salle des Boiseries, Local J-2805, Pavillon Judith-Jasmin, UQAM
405 rue Ste-Catherine Est, Métro Berri-UQAM

RÉSUMÉ :

Le Burkina Faso, loué pour sa stabilité politique, a connu, entre octobre et novembre 2014, une révolution populaire suite à la tentative (qualifiée de forfaiture) du Président de modifier la constitution pour se maintenir au pouvoir. Blaise Compaoré a dû démissionner le 31 octobre, une charte de transition a été adoptée par l’armée et la société civile et un président de transition a été nommé le 17 novembre. Le processus s’avère un cas exemplaire de démocratie participative fait de consensus entre la société civile, les partis politiques et les militaires sur le continent africain en proie à des soubresauts. Que nous apprendra le recul de l’histoire sur ce moment historique que traverse le pays ? Est-ce la réponse définitive à la question : « l’Afrique a-t-elle besoin d’institutions fortes ou d’hommes forts pour les bâtir ? »

CONFÉRENCIERS / CONFÉRENCIÈRES :

Burkina Faso, trajectoire d’un État
Issiaka Mandé, Professeur, Département de science politique, UQAM ; Membre régulier du CIRDIS

Le renouveau du constitutionnalisme en Afrique de l’Ouest : cas du Bénin et du Burkina
Awalou Ouedraogo, Professeur adjoint, Département d’études internationales, Université York ; Membre associé du CIRDIS

L’affaire Sankara, parachever la lutte contre l’impunité et consolider la révolution au Burkina
Aziz Salmone Fall, Coordonnateur de la Campagne Internationale Justice pour Sankara

[Conférencière à confirmer]

Généalogie de la crise sociopolitique au Burkina Faso
Kader Stéphane Dabiré, Candidat à la maîtrise en science politique, UQAM

Avec la participation de :

  • Bonnie Campbell, Professeure, Département de science politique, UQAM ; Directrice, Centre interdisciplinaire de recherche en développement international et société (CIRDIS)
  • Frédérick Guillaume Dufour, Professeur, Département de sociologie, UQAM

ORGANISÉ PAR :
Centre interdisciplinaire de recherche en développement international et société (CIRDIS)
Centre d’études sur le droit international et la mondialisation (CÉDIM)

BIOGRAPHIES

Issiaka Mandé est Professeur au Département de science politique de l’UQAM. Il s’intéresse à l’histoire socio-économique de l’Afrique contemporaine et a été l’un des acteurs importants lors de la rédaction de la Déclaration de Québec sur la sauvegarde et la mise en valeur des recensements africains (juin 2007). L’essentiel de ses travaux porte sur l’histoire des populations de l’Afrique occidentale avec un accent particulier sur la circulation migratoire dans cette région. Il est notamment membre du comité exécutif de l’Association des historiens africains et a fait partie récemment du comité d’experts internationaux de « Femmes dans l’histoire de l’Afrique », produit par l’UNESCO [http://fr.unesco.org/womeninafrica/]. Il est également membre du Conseil scientifique de l’Observatoire démographique et statistique de l’espace francophone (ODSEF), associé au Centre interuniversitaire d’études québécoises (CIEQ) de l’Université Laval.

Awalou Ouedraogo est titulaire d’un doctorat en relations internationales de l’Institut des hautes études internationales et du développement de l’Université de Genève. Professeur adjoint au département d’études internationales de l’Université York, ses recherches portent notamment sur les aspects historiques et philosophiques de la société internationale, la théorie du droit, la guerre et ses alternatives, les droits humains, le règlement pacifique des différends et les processus de construction de l’Etat en Afrique.

Politologue internationaliste, Aziz Salmone Fall enseigne les sciences politiques, l’anthropologie, les relations internationales et le développement international à l’Université McGill et à l’UQAM. Il est également l’ancien coordonnateur du réseau québécois contre l’apartheid, membre du GRILA (le groupe de recherche et d’initiative pour la libération de l’Afrique) dans lequel il coordonne depuis 19 ans, avec un collectif d’avocat-e-s, des personnalités et divers organismes, la première campagne internationale africaine contre l’impunité - l’affaire du Président Thomas Sankara. Enfin, il est le président du CIRFA, de la fondation Aubin et du Centre de recherche Ryerson.

Titulaire d’une maîtrise en philosophie politique obtenue Paris-4 Sorbonne en France, Kader Stéphane Dabiré est actuellement candidat à la maîtrise en science politique à l’UQAM, avec concentration en relations internationales, politique étrangère, coopération et développement. Ses travaux portent sur le panafricanisme, les institutions continentales et régionales africaines.

F.G. Dufour détient un doctorat en science politique de l’Université York. Il a été chercheur invité au Centre d’histoire comparée et de théorie sociale à UCLA, Los Angeles, et au département de relations internationales de l’Université Sussex à Brighton. Il travaille dans le domaine de la sociologie politique, de la sociologie historique et de la sociologie des relations internationales.

PERSONNE CONTACT :

Charles Saliba-Couture
Chargé de projets, CIRDIS
514 987-3000, poste 6222
saliba_couture.charles@uqam.ca

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