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Marie-Dominik Langlois

« Guatemala, tu fleuriras »

Développements et défis autour des mobilisations contre la corruption au Guatemala

Depuis le mois d’avril, le Guatemala – le pays du printemps éternel - connait d’importantes mobilisations citoyennes comme réaction aux annonces d’enquêtes pour corruption impliquant de nombreux dirigeants politiques. Ces événements ont lieu dans un contexte de sous-financement des institutions publiques (particulièrement criant dans le domaine de la santé où les hôpitaux souffrent d’une pénurie de médicaments et du retard dans le paiement des salaires des employés), de scandales environnementaux, ainsi que d’un niveau aigu de violence et de criminalité à travers le pays.


Depuis le mois d’avril, le Guatemala – le pays du printemps éternel - connait d’importantes mobilisations citoyennes comme réaction aux annonces d’enquêtes pour corruption impliquant de nombreux dirigeants politiques. Ces événements ont lieu dans un contexte de sous-financement des institutions publiques (particulièrement criant dans le domaine de la santé où les hôpitaux souffrent d’une pénurie de médicaments et du retard dans le paiement des salaires des employés), de scandales environnementaux [1], ainsi que d’un niveau aigu de violence et de criminalité à travers le pays.

Scandales de corruption impliquant des hauts dirigeants du gouvernement

En mars, des journalistes enquêtant sur un cas de corruption impliquant le maire de Mazatenango furent trouvés criblés de balles dans un parc du département de Suchitepéquez. Peu de temps après, en avril, après avoir mené des enquêtes pendant plus de 8 mois, la Commission internationale contre l’impunité au Guatemala (CICIG) et le Ministère public mirent au jour un réseau de corruption détournant la perception d’impôts douaniers et impliquant la participation de la vice-présidente, Roxana Baldetti, plus précisément de son secrétaire privé, Juan Carlos Monzón. A la mi-avril, lorsque la CICIG fit l’annonce de 40 cas de corruption impliquant l’Autorité fiscale, Baldetti et son secrétaire se trouvaient en voyage en Corée du Sud, ce qui vint mettre de l’huile sur le feu de la colère sociale. Au moment de la rédaction, Monzón n’avait toujours pas été retrouvé et arrêté.

Des mobilisations citoyennes historiques

Source : Contrapoder

Face à ces faits préoccupants, des citoyens et citoyennes organisèrent un piquetage quotidien près du Palais national pendant 2 semaines auquel participèrent une centaine de personnes. Il coïncida aussi avec un campement du Comité paysan de l’altiplano (CCDA) situé à quelques mètres, ce qui mit en évidence la déconnection entre les mouvements sociaux du centre urbain et ceux des départements.

Suite à l’escalade d’allégations pour corruption, une manifestation spontanée eut lieu le 25 avril sous la bannière #RenunciaYa (#DémissionneMaintenant) à laquelle participèrent plus de 30 000 personnes au Parc central pour exiger le départ de la vice-présidente et du président, Otto Pérez Molina. Cet événement - bien représentatif du haut-le-cœur généralisé par rapport à la corruption et au contexte d’impunité entourant les politiciens guatémaltèques - réunit des secteurs de la société guatémaltèque très variés (voire opposés), passant des étudiants de l’université publique San Carlos, des gens provenant de zones favorisées de la capitale, aux familles ainsi qu’aux couches plus populaires et représentants du milieu paysan. Était aussi Ricardo Méndez Ruiz de la Fondation contre le terrorisme, reconnu pour ses positions d’extrême-droite, négationnistes du génocide et à l’encontre des organisations de droits humains. Des groupes plus activistes étaient bien sûr présents. Ce premier rassemblement ne donna la tribune à aucune organisation : il s’agissait plutôt de donner la voix aux citoyens et citoyennes, qui entonnèrent des bruits avec des sifflets et à coups de cris. Nombreux furent ceux et celles qui s’armèrent de pancartes aux messages divers.

Bien qu’au tout début, il y eut certaines rumeurs d’incitations à la violence par des groupes armés obscurs, ce qui rappela le conflit interne armé que le pays vécut de 1960 à 1996, toutes les manifestations à la capitale sont demeurées pacifiques, bien que surveillées par la présence discrète mais continue des forces de l’ordre. Cependant, dans les départements, la persécution de leaders de mouvements sociaux fut à la hausse, comme l’a indiqué une employée de l’Unité de défense des défenseurs et défenseures du Guatemala (UDEFEGUA).

L’explosion de l’individualité à l’intérieur de l’espace collectif

A partir de ces premières manifestations, d’autres suivirent sur une base régulière à chaque samedi, parfois nocturne, parsemées d’événements ponctuels au gré de l’actualité. Celle du 16 mai fut particulièrement importante, où près de 60 000 personnes se présentèrent au Parc central, en dépit de fortes averses de pluie. Il convient de préciser que la convocation aux rassemblements s’est effectuée principalement par le biais des médias sociaux et les messages – marqués de hashtags [2] – s’adaptèrent facilement aux changements hebdomadaires. Chacun mit son grain de sable. Surtout lors des premiers rassemblements, certains chantèrent l’hymne national, d’autres organisèrent des moments de prières collectives. Des collectifs musicaux jouèrent des prestations de différents styles, et parfois jusqu’à tard dans la nuit, rajoutant à l’allégresse de l’indignation collective. Par ailleurs, plusieurs manifestants décrièrent l’absence de certains médias de communication et les accusèrent d’être complices avec les principaux partis politiques. Une présence qui s’est bien démarquée parmi les manifestations est celle de la génération post-conflit, dont plusieurs portèrent fièrement le message « vous avez touché à la mauvaise génération » [3]. ou encore « ils nous ont tant volé qu’ils nous ont volé la peur ». Les mobilisations revêtirent un caractère nettement pluriel. Au-delà de la question de la corruption et de l’impunité qui ont fait l’objet d’un consens national de rejet, plusieurs ont aussi mis de l’avant leurs propres luttes. Par exemple, des groupes exigeaient justice pour le génocide et contre les militaires, des féministes scandaient « notre corps, notre territoire », d’autres demandaient l’approbation de la Loi sur le développement rural intégral ou encore l’annulation des permis d’exploitation minière. Le cri de ralliement contre la corruption et l’impunité et pour la démission du président a permis de rassembler des gens aux griefs variés mais partageant la même préoccupation. Aussi, le partage de l’espace a permis une certaine pénétration des messages entre les différents groupes et individus, ce qui a contribué à un éveil de conscience à d’autres luttes sociales, comme celle de La Puya contre un projet minier à proximité de la capitale.

Parmi les principaux messages globaux émanant des mobilisations citoyennes, notons le report des élections (prévues le 6 septembre) et une méfiance envers les partis politiques actuels. Plusieurs moyens artistiques ont été mis de l’avant pour convenir ces messages. Une campagne de « re-peinture » citoyenne a été menée dans différents endroits du pays, remplaçant les affiches publicitaires des partis par des dessins d’arbres, de papillons ou de mains d’enfants, par exemple. Aussi, de nombreuses manifestations se sont terminées dans la nuit par des concerts d’artistes locaux, certains de renommée nationale, afin d’inviter les plus jeunes générations à développer une conscience politique et à intégrer les manifestations.

D’autre part, plus de 70 organisations créèrent le 28 avril l’Assemblée sociale et populaire pour canaliser la position des secteurs paysans, autochtones, des femmes, étudiants, de droits humains, face au contexte de corruption. En plus d’appuyer les demandes d’enquêtes exhaustives sur les dirigeants politiques et de réforme de la Loi sur les élections et les partis politiques, l’Assemblée dénonça la criminalisation et la répression comme réponse de l’État aux demandes sociales. Dans sa deuxième déclaration, le 2 juin, l’Assemblée exigea la dépuration et non-réélection des députés actuels et appelèrent aussi à la création d’une assemblée nationale constituante pour édifier les bases pour une « profonde transformation du système économique, social et politique ». Par la suite, des rencontres régionales se sont tenues pour poursuivre le travail de réflexion et de positionnement politique de l’Assemblée.

Tombent les têtes : le gouvernement du Parti patriota en chute libre

Le 6 mai, malgré de très fortes réticences, le président du pays s’est vu obliger par la pression internationale –spécialement de l’ambassadeur des États-Unis - de prolonger le mandat de la CICIG pour 2 ans.

Le 8 mai, peu après le début des manifestations exigeant le départ de Baldetti, le président Otto Pérez Molina annonça la démission de sa vice-présidente. Le soir même, des milliers de personnes se sont réunies spontanément au Parc central pour allumer des feux d’artifice afin de célébrer cette première démission. Plus tard, des enquêtes s’ouvriront contre la vice-présidente pour enrichissement illicite.

Dans les semaines ultérieures, d’autres démissions et destitutions suivirent : le ministre de l’Énergie et des Mines, Érick Archila ; le ministre d’État, Mauricio López Bonilla ; la ministre de l’Environnement, Michelle Martinez ; le récent successeur d’Archila, Edwin Rodas ; le vice-ministre de la Sécurité, Edi Juárez ; ainsi que le secrétaire général à la présidence. Ces départs faisaient suite à des signalements pour corruption ou irrégularités, entre autres, par rapport au cas de la « formule magique » du lac Amatitlán.

La structure politique partisane sous la loupe des manifestants et de la justice

En plus de rejeter en bloc la corruption et d’exiger la démission du président, le mouvement citoyen met de l’avant d’autres exigences, la mise en vigueur immédiate de la réforme de la Loi électorale et la dépuration de l’Organisme judiciaire, dont de nombreux juges possèdent d’importants liens avec les partis Patriote et LIDER.

Par ailleurs, alors le gouvernement du président se désagrège, les enquêtes de la CICIG et du Ministère public se poursuivent et signalent des députés de différents partis.

Le parti Libertad Democrática Renovada (LIDER) - principal parti d’opposition étant pressenti pour gagner les prochaines élections - fut la cible de critiques virulentes de la part des manifestants, qui l’accusèrent de vouloir tirer profit des mobilisations lorsqu’elles étaient à leurs balbutiements. Plus tard, en juillet, la CICIG émit des signalements contre le candidat à la vice-présidence du LIDER, compromettant ainsi la candidature du parti aux élections. Le chef de ce dernier, Manuel Baldizon, entreprit une croisade contre l’institution appuyée par les Nations Unies, et surtout son directeur, le Colombien Ivan Velasquez, en convoquant une marche contre la CICIG et portant une plainte à l’Organisation des États américains. Cette réaction a été largement critiquée par la population guatémaltèque.

La réforme électorale : demandes appuyées par différents secteurs, mais pour des motifs divergents

La demande pour réformer la Loi électorale et sur les partis politiques est active depuis de plus de 15 ans. Le processus s’enclencha cet été. Parmi les articles à réformer proposés par le Tribunal suprême électoral (TSE) au congrès, soulevons : 1) permettre le vote à l’étranger [4] ; 2) augmenter le nombre d’adhésions aux partis politiques permettant leur candidature aux élections ; 3) améliorer la fiscalisation et reddition de comptes des partis politiques. Le 6 août, le TSE décriait que le projet de réforme avait été largement modifié par les membres du congrès, au point d’en vider tout son sens.

Aussi, le Comité coordinateur des associations agricoles, commerciales, industrielles et financières (CACIF), représentant le secteur patronal du pays et dont certains membres sont liés à des familles de l’oligarchie, prit position en faveur de la démission de la vice-présidente. Cet acteur politique possédant une influence considérable – voire un important contrôle - au sein de l’État jugeait le départ de la #2 comme positif pour la gouvernance, la transparence la démocratie et les institutions au pays. Similairement, malgré des tensions internes évidentes, le CACIF appuya le renouvellement du mandat de la CICIG et la poursuite des enquêtes pour corruption.

Par ailleurs, la réforme électorale reçut aussi la pression de l’ambassadeur des États-Unis, Todd Robertson, et d’ambassadeurs de l’Union européenne. Selon plusieurs analyses, les États-Unis souhaitent que le Guatemala assainisse sa structure politique [5] afin que son Alliance pour la prospérité jouisse d’une certaine légitimité. Ce plan, qui cible trois pays centroaméricains (le « triangle du nord » : Guatemala, El Salvador, Honduras) aux prises avec des problèmes aigus de violence et narcotrafic, vise notamment à augmenter la militarisation et le commerce dans le secteur. Le projet de l’Alliance a été amené par le gouvernement américain lors de la crise des enfants migrants [6]. Il s’agit donc d’un plan relevant de la politique extérieure mais répondant à des impératifs nationaux. Il sera discuté par le Sénat américain en septembre.

Questionnements et défis

Si bien la présence aux manifestations hebdomadaires décroît de façon générale, il n’en est pas de même pour le niveau d’indignation de la population guatémaltèque, sans cesse alimenté par l’actualité entourant les développements de scandales de corruption amenés conjointement par la CICIG et le Ministère public et impliquant différents acteurs de l’élite politique.

Toutefois, plusieurs questionnements restent en suspens.

Il a été critiqué que les mobilisations soient largement concentrées à la capitale (bien que quelques rassemblements aient été organisés dans certains départements du Guatemala) et que la population vivant loin du grand centre reste très majoritairement déconnectée du mouvement d’indignation et de ses préoccupations. Quelle peut donc être la portée de ce mouvement visant la transformation du pays à l’extérieur de la capitale ? Les différences entre la capitale et les départements sont-elles trop grandes pour permettre la construction de ponts entre les régions sociogéographiques ?

Le modèle politique a été fortement mis en cause par les manifestants et manifestantes, de même que par de nombreuses institutions nationales et internationales. Pourtant, dans une société hautement inégalitaire comme la guatémaltèque et qui connaît à la fois une bonne croissance économique et une pauvreté grandissante, c’est le modèle économique qui doit être critiqué et transformé. Les inégalités économiques sont le reflet des inégalités de pouvoir, lesquelles sont aussi le produit du système juridique coopté par de forts intérêts. Nul ne doute que l’élection de juges par la Commission de postulation fut le fruit de trafics d’influences.

Par ailleurs, l’approche imminente mais incertaine des élections amène son lot de questions. Les candidatures actuelles n’offrent aucune option véritable comme sortie de crise. Si les élections ont lieu, le mouvement citoyen et l’Assemblée sociale et populaire pourront-ils réagir adéquatement et avec vigueur au nouveau gouvernement (qui entrera en poste en janvier 2016) ? Seront-ils en mesure de bâtir une pression sociale suffisante pour forcer les transformations nécessaires à la société guatémaltèque ?

Dans le même ordre d’idées, est-ce que le travail de la CICIG et du MP se limitera à une cinquantaine de personnes liées aux partis politiques ou s’attaquera-t-il aussi aux acteurs corporatifs impliqués dans ces structures de corruption ? Quelle sera la délimitation temporelle de leurs enquêtes ? S’intéresseront-elles aussi aux députés passés ou récemment élus ? Est-ce que ces institutions auront encore le vent dans les voiles pour poursuivre leur travail pour combattre la corruption et l’impunité au sein des structures politiques guatémaltèques ? Si le LIDER prend effectivement le pouvoir, le futur de la CICIG est plus qu’incertain. Celui du MP aussi, comme le soulignait la procureure générale en affirmant qu’historiquement les mandataires du MP ont été destitués de leurs fonctions par la présidence.

D’autre part, est-ce que les acteurs politiques de poids comme le CACIF et les États-Unis appuieront encore des demandes similaires à celles de la société civile, ou se limiteront-ils à la réforme électorale et aux enquêtes pour corruption pour améliorer la gouvernance et le commerce ? Les Guatémaltèques ne sont pas dupes. L’intervention américaine dans le coup d’État de 1954 est toujours présente dans la mémoire de plusieurs, de même que le contrôle historique exercé par le CACIF ayant paralysé l’adoption de politiques en faveur du développement socio-économique du pays.

Sources

BBC. Paullier, J. (9 mai 2015). Investigaciones de “La Línea” apuntalan a Roxana Baldetti. http://www.bbc.com/mundo/noticias/2015/05/150507_guatemala_corrupcion_escandalo_vicepresidenta_baldetti_jp

Cerigua. (21 mai 2015). Renuncian tres ministros y cuatro funcionarios de gobierno. http://www.cerigua.org/article/renuncian-tres-ministros-y-cuatro-funcionarios-de-/

Contrapoder. Juan Luis Font. (25 avril 2015). Protesta para la historia. http://contrapoder.com.gt/2015/04/25/protesta-para-la-historia/

Coordinación y convergencia nacional maya Waqib’ Kej. (2 juin 2015). Declaración de la segunda Asamblea social y popular. https://convergenciawaqibkej.wordpress.com/2015/06/02/declaracion-de-la-segunda-asamblea-social-y-popular/

Coordinación y convergencia nacional maya Waqib’ Kej. (29 avril 2015). Declaración de la Asamblea social y popular. https://convergenciawaqibkej.wordpress.com/2015/04/29/declaracion-de-la-asamblea-social-y-popular/

El Periódico. Boche, E. (28 juillet 2015). “No miramos nombres ni partidos políticos, perseguimos criminales” Thelma Aldana, fiscal general y jefa del Ministerio público. http://elperiodico.com.gt/2015/07/28/pais/no-miramos-nombres-ni-partidos-politicos-perseguimos-criminales-thelma-aldana-fiscal-general-y-jefa-del-ministerio-publico/

Guatevision. Oliva, J.A. (21 mai 2015). López Bonilla se va : Renuncia el último hombre de confianza del presidente. http://www.guatevision.com/lopez-bonilla-se-va-renuncia-el-ultimo-hombre-de-confianza-del-presidente/

La Hora. Palacios, C. (29 mai 2015). Investigaciones de “La Línea” apuntalan a Roxana Baldetti. http://lahora.gt/investigaciones-de-la-linea-apuntalan-a-roxana-baldetti/

La Nación. (22 mai 2015). Pérez Molina pide la renuncia a tres ministros. http://www.lanacion.com.gt/perez-molina-pide-la-renuncia-a-tres-ministros/

Nómada. (25 avril 2015). “Nos robaron tanto que nos robaron el miedo”. https://nomada.gt/nos-robaron-tanto-que-nos-robaron-el-miedo/

Nómada. (25 avril 2015). ¿Y ustedes, por qué vinieron a manifestar ? https://nomada.gt/y-ustedes-por-que-vinieron-a-manifestar/

Nómada. Véliz, R. (21 avril 2015). Así están las fuerzas dentro del Cacif en la actual crisis política. https://nomada.gt/asi-estan-las-fuerzas-en-el-cacif-en-la-antesala-a-la-crisis-politicas/

Plaza pública. Escalón, S. (17 mars 2015). La opaca y quizás peligrosa fórmula israelí para purificar el lago de Amatitlán. http://www.plazapublica.com.gt/content/la-opaca-y-quizas-peligrosa-formula-israeli-para-purificar-el-lago-de-amatitlan

Prensa Libre. Patzán, J.M. (19 juin 2015). Desastre ecológico en río La Pasión. http://www.prensalibre.com/guatemala/comunitario/desastre-ecologico-en-rio-la-pasion

Projet Accompagnement Québec-Guatemala. (21 mai 2015). Le point sur le mouvement #RenunciaYa au Guatemala. http://www.paqg.org/node/423

Univisión. (4 septembre 2014). Avanzan las deportaciones de los niños de la frontera. http://noticias.univision.com/article/2081780/2014-09-04/inmigracion/ninos-migrantes-frontera/avanzan-las-deportaciones-de-los-ninos-de-la-frontera?ftloc=channel14402:wcmWidgetUimHulkCollection


[1Notons l’octroi en février d’un contrat de 23M$ à une entreprise israélienne pour décontaminer le lac Amatitlán à l’aide d’une « formule magique » ; ou encore en juin, la contamination de la rivière La Pasión au Petén par une compagnie de palme africaine, provoquant la mort des poissons et des impacts socio-économiques pour les communautés de pêcheurs de la région.

[2Mentionnons notamment #estoapenasempieza, #justiciaya, #reformaya.

[3« Se metieron con la generación equivocada »

[4Les envois de fonds provenant de Guatémaltèques vivant à l’étranger représentent entre 5 et 8 milliards de dollars annuels. A titre de comparaison, le produit intérieur brut du pays en 2014 était de 58 milliards.

[5L’ambassadeur états-unien était aussi présent à l’audience du procès pour génocide contre l’ex-dictateur Efraín Rios Montt, affaire judiciaire dont les jugements sont sans cesse annulés, reportés et soumis à des jeux de pouvoir.

[6Selon la Patrouille frontalière américaine, de janvier à août 2014, plus de 66 000 enfants non accompagnés furent détenus à la frontière, provenant majoritairement du Honduras, Salvador, Guatemala et Mexique.

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