Malgré le ralentissement que connaît le Mexique depuis le début de 2001, tant le Fonds monétaire international (FMI) que les principales agences de cotation et la communauté d’affaires internationale1 s’accordent sur le fait qu’à l’échelle internationale, le Mexique demeure toujours un endroit privilégié pour l’investissement. Ils s’entendent également sur le fait que la saine gestion des comptes publics, l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) et la baisse continue du taux d’inflation et des taux d’intérêt devraient permettre une forte reprise des exportations et de l’investissement direct étranger (IDE), base de la croissance au Mexique depuis le début des années 1990. Selon ces sources, le ralentissement économique en cours serait conjoncturel et dû, pour l’essentiel, aux difficultés économiques des États-Unis2. Dans son discours au Congrès le 1er septembre dernier, pour la présentation de son Second rapport de gouvernement (2do. Informe de Gobierno), le Président Vicente Fox a fait sienne cette analyse ; les difficultés économiques actuelles seraient conjoncturelles et d’origine externe et le pays devrait renouer rapidement avec la croissance.
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