La participation du Canada aux opérations militaires en Afghanistan suscite d’importantes réserves parmi la population, notamment parce qu’elle est perçue comme marquant l’abandon d’un pilier historique de notre politique étrangère, celui du maintien de la paix. Or, s’il est vrai que la Force internationale d’assistance à la sécurité ne représente pas le modèle de mission multilatérale auquel les Canadiens ont été habitués, affirment Charles Létourneau et Justin Massie, elle n’est pas unique en son genre pour autant et constitue en vérité une suite logique des initiatives prises par Ottawa depuis quinze ans. Ils passent cette évolution en revue et montrent comment le Canada a suivi ses alliés traditionnels, délaissant l’ONU au profit de l’OTAN. L’absence de consensus public quant au rôle des forces armées canadiennes risque toutefois d’assombrir leurs succès et de limiter la portée de ce que le Canada peut accomplir sur la scène internationale, concluent-ils.
Dernières publications
Guy Saint-Jacques est ancien ambassadeur du Canada en Chine et fellow de l’IEIM
Des failles de sécurité identifiées dans l’application officielle des Jeux de Pékin
L’entrevue a été accordée au Journal de Montréal
François Audet est directeur de l’IEIM et professeur à l’École des sciences de la gestion (ESG)
Le partage des vaccins dans le monde
L’entrevue a été accordée à ICI Radio-Canada
Série Mémoires | Série Mémoires no. 12
La guerre en Afghanistan : l’impact des manoeuvres de palais
Jason Keays
Série Mémoires | Série Mémoires no. 11
L’Arctique canadien sous les feux de la rampe : un jeu de politique intérieure ?
Marie-Christine Lalonde-Fiset
Série Mémoires | Série Mémoires no. 10
La sécurisation de l’immigration aux États-Unis : les présidences de Bill Clinton et George W. Bush
Alexandre Miron