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L’influence canadienne à travers les opérations de paix, 1956 à 2005


Un des mythes de la politique étrangère canadienne veut que plus le pays déploie de Casques bleus dans le cadre d’opérations de paix, plus il jouit d’une influence tangible auprès des autres États, particulièrement ses alliés traditionnels (nommément les États-Unis, la France et le Royaume-Uni). Cette rhétorique, pratiquement calquée de l’approche fonctionnaliste, persiste depuis la création des Nations unies, en dépit des multiples changements de gouvernements. L’objectif de cette recherche est donc de vérifier si ce raisonnement est justifié, et que le pays se voit véritablement octroyer une influence quelconque émanant de sa participation aux missions multilatérales. Pour se faire, trois cas sont étudiés, soit la Force d’urgence des Nations Unies (FUNU), la Force de protection des Nations Unies dans les Balkans (FORPRONU) et la Force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS). L’analyse des trois opérations sélectionnées ne permet pas de corroborer la thèse des élites politiques canadiennes, ni de l’infirmer catégoriquement. Elle permet néanmoins de douter de l’efficacité de l’argumentaire ; plusieurs éléments le remettent d’ailleurs en question.

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Table des matières :

1. Introduction ;
2. Cadre théorique ;
3. La Force d’urgence des Nations Unies (1956-1967) ;
4. La Force de protection des Nations Unies dans les Balkans (1992-1995) ;
5. La Force internationale d’assistance à la sécurité (2003-2005) ;
6. Conclusion.

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