Le 15 octobre prochain, les citoyens équatoriens éliront leur nouveau président, ainsi que les cent députés du Congrès national. D’après les sondages, les deux principaux candidats en lice sont Rafael Correa du parti Gauche l’Alliance Pays (Alianza País, AP) qui récolte 33% des intentions de vote et León Roldós, avec 22% des intentions de vote, candidat de l’alliance Gauche Démocratique (alianza Izquierda Democrática, ID) qui a formé une coalition électorale avec d’anciens membres du parti Réseau éthique et démocratique (Red Etica y Democracia, RED) . Les résultats de ces élections sont d’autant plus imprévisibles que les institutions de la République équatorienne sont victimes d’un sérieux discrédit depuis la fin des années 1990, comme en font foi les nombreux mouvements de protestation populaire qui émaillent l’actualité politique du pays depuis lors. La présente chronique se propose d’effectuer un retour en arrière sur la conjoncture des dix dernières années afin de mettre en lumière quelques unes des causes susceptibles d’expliquer la volatilité de l’opinion publique. (...)
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