Le 2 juillet 2006, la course serrée à la présidence mexicaine devait connaître sa conclusion, l’IFE (Instituto Federal Electoral) s’était engagé à annoncer les premiers résultats à vingt heures. Alors qu’on s’attendait à ce que la tendance reflétée par les sondages sur les intentions de vote donnant la victoire à Andrés Manuel Lopez Obrador du PRD (Partido de la Revolución Democrática) se concrétise, le pays fut laissé en suspens1. Ce n’est qu’à vingt-trois heures que le président de l’IFE, Luis Carlos Ugalde, est apparu à la télévision pour expliquer brièvement « [qu’] il n’est pas possible de déterminer, à l’intérieur des marges scientifiquement établies
pour le décompte rapide, le parti ou la coalition qui a obtenu le plus grand pourcentage de la votation émise »
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