Michèle Rioux, professeure au département de science politique à l’UQAM et directrice du Centre d’études sur l’intégration et la mondialisation (CEIM), plaide en faveur d’une reconstruction de la diplomatie culturelle numérique.
« Si les transformations générées par le numérique peuvent décupler l’accès à la culture, elles peuvent aussi, faute d’être maîtrisées et orientées vers le bien commun par des politiques culturelles adaptées, menacer la diversité des expressions culturelles, souligne Michèle Rioux. Il existe des raisons de craindre que s’accentue le déséquilibre entre les productions anglo-saxonnes destinées au marché mondial et les productions locales et nationales, francophones notamment, qui peinent souvent à s’exporter et à capter l’attention d’un auditoire. »
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