Une décennie après la fin de la guerre froide, et ce avant même les évènements du 11 septembre 2001, les intérêts de sécurité et de défense ont continué de dominer l’agenda politique des États-Unis en Amérique latine. Durant son mandat, l’administration Clinton a fait de la promotion de la démocratie et du libre-échange son cheval de bataille tout en maintenant une forte et grandissante présence militaire dans la région. En l’absence d’une menace comparable à celle de l’URSS, et ce malgré que l’establishment militaire ait réajusté le tir de ses missions en Amérique latine, ne ciblant plus la lutte contre le communisme, l’implication militaire dans l’hémisphère sud n’a pas été réduite. L’aide militaire a connu un certain déclin en termes de dollars au début des années 90 mais non en termes de formation, d’entraînement et d’exercices militaires.
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