Dès 1991, dans le cadre de l’Engagement de Santiago envers la démocratie et la rénovation du système américain, les États du continent prenaient acte de la disparition de la menace soviétique et décidaient de s’engager dans un processus commun de réflexion sur la sécurité hémisphérique1. Il s’agissait essentiellement de redéfinir la nature de la menace pour le continent américain en tenant compte des nouvelles conjonctures internationales et régionales. À l’issue du Sommet de Santiago de 1998, la Commission sur la sécurité continentale (CSC) qui dépend de l’Organisation des États américains (OEA) s’est ainsi vue confier le mandat relativement large :
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