Acteur central des changements socio-politiques du XXe siècle, et notamment de la mise en place des États-Providence modernes, le mouvement syndical serait entré en crise au début des années 1980 avec l’avènement du néolibéralisme. Au Québec, il reste un interlocuteur majeur tant de l’État que des employeurs, et semble mieux résister qu’ailleurs dans le monde industrialisé. Penser le syndicalisme implique nécessairement de penser le travail, ses formes et les représentations collectives qu’il engendre. En adoptant cette perspective, ce chapitre arrive à la conclusion que les singularités du mouvement syndical, tant dans les milieux de travail que dans la société, le distinguent fortement des groupes de pression et lui donnent une place à part au sein des mouvements sociaux.
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