Résumé
De même que les arbres ne montent pas jusqu’au ciel, les taux d’intérêt ne peuvent pas descendre à l’infini, sachant que les records historiques atteints par l’endettement public et privé justifieraient plus des primes de risques conséquentes que des taux très faibles. L’heure est donc à la remontée des taux, même s’il faut souhaiter que cette remontée reste sous contrôle, tant les conséquences seront redoutables pour la solvabilité des emprunteurs et donc pour la stabilité de systèmes bancaires et financiers déjà très fragiles. Mais les prêteurs doivent se préparer à des épisodes douloureux, sous le signe de la spoliation possible voire probable de leurs avoirs, sous une forme ou sous une autre.
ISSN 2563-9234