Un enregistrement de cette conférence est maintenant disponible en ligne. Pour l’écouter, veuillez cliquer ici.
—
Date : 18 mars 2014 - 14:30
Lieu : Pavillon des sciences sociales, 120 rue Université, salle 4006
BONNIE CAMPBELL, Université du Québec à Montréal.
Presenté par le CÉPI et le Réseau de recherche en économie politique internationale (RÉPI).
La technisation croissante des approches dans le domaine du développement international, surtout dans le secteur extractif, a contribué à faire disparaitre certaines dimensions clés des analyses relatives aux rapports d’influence et de pouvoir – dimensions essentielles pour comprendre les processus en cours, leurs impacts, les problèmes qu’ils suscitent et les pistes éventuelles de solutions plus appropriées pour remédier à ces difficultés. L’examen des processus de réforme des cadres règlementaires dans le secteur minier en Afrique en fournit un excellent exemple. Ces réformes, des années 1980 à nos jours, mettent en évidence un processus cumulatif de libéralisation qui aura des implications majeures pour le développement économique et social des pays concernés. La présentation fait ressortir les défis toujours présents et très réels auxquels font face les recherches sur ce secteur, comme la « traçabilité » de revenues minières et l’importance d’approches renouvelées afin de surmonter certaines barrières conceptuelles relatives à l’influence politique et la mise en valeurs des ressources du secteur.
Bonnie Campbell, (MA., DPhil, University of Sussex), est professeure d’économie politique au Département de science politique de l’Université du Québec à Montréal, directrice du Centre interdisciplinaire de recherche en développement international et société (CIRDIS) et également du Groupe de recherche sur les activités minières en Afrique (GRAMA). Elle fut membre du Groupe Consultatif nommé par le Gouvernement fédéral du Canada en 2006-2007 lors des Tables Rondes nationales sur la responsabilité sociale et l’industrie extractive canadienne dans les pays en développement. De 2007 à 2011, elle fut membre de l’International Study Group sur la révision des régimes miniers en Afrique de la Commission Économique pour l’Afrique des Nations Unies, Addis Abéba. Elle a écrit considérablement sur les enjeux reliés au développement international, l’assistance développementale, la gouvernance et l’extraction minière.