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Étienne Roy-Gregoire

L’aide publique au développement des Pays-Bas

Par Étienne Roy Grégoire. Collaboration spéciale.

Un aperçu du contenu

Les Pays-Bas sont souvent cités en exemple : on loue notamment le fait qu’ils consacrent systématiquement plus de 0.7 % de leur Revenu national brut (RNB) à l’aide publique au développement (APD) depuis 1975, ce qui les place parmi les pays les plus « généreux » en ce sens. On qualifie volontiers leurs positions au sein du Comité d’aide au développement (CAD) de l’Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE) de « progressiste ». On leur reconnaît également un rôle proactif dans la concertation des membres du CAD autour des engagements de la Déclaration de Paris sur l’efficacité de l’aide (2005) .

Cette fiche technique passe en revue certaines données de base de l’APD relatives aux Pays-Bas, les destinations principales, les formes d’aide et les relations économiques qu’ils entretiennent avec les récipiendaires de l’aide.

Nous nous attarderons ensuite aux arrangements institutionnels relatifs à l’APD, ainsi qu’au rôle du Parlement dans la détermination des politiques, du suivi et de l’évaluation de l’aide. Il y a là, sans doute, une clé importante pour comprendre le comportement de ce pays dans le champ de la coopération pour le développement, notamment en ce qui concerne l’ostensible poursuite de la « cohérence » , c’est-à-dire l’élimination de politiques (commerciales ou agricoles, par exemple) contredisant les efforts de développement. Finalement, le lecteur trouvera une liste de sources d’information complémentaire sur le sujet.

Pour la version complète, voir le document joint.