L’aide suisse au développement, connu officiellement sous le nom de coopération au développement, s’est réellement mise en place dès les années 1960. Elle se répartissait entre l’Afrique, l’Asie et l’Amérique latine. L’Europe de l’est et la Communauté des États indépendants (CEI) ont fait leur apparition au courant des années 1990 après l’effondrement de l’Union soviétique. À ses débuts, l’aide suisse était extrêmement faible en comparaison des autres pays de l’OCDE (environ 0,05% du PIB/an contre 0,5%). Par la suite, elle va augmenter et va être gérée par 2 agences gouvernementales, la Direction du développement et de la coopération (DDC) et le Secrétariat de l’État à l’économie (Seco), chargées de sa mise en œuvre. Toutefois, après avoir été augmentée pendant des années, l’APD (aide publique au développement) suisse, dont le taux le plus important reste 0.44% du PIB en 2005, est gelée depuis 2004. De nombreuses raisons expliquent ce gel, entre autres, la crise économique qu’a traversé la Suisse depuis le début des années 2000, l’avènement au pouvoir d’un gouvernement de droite, champion de politiques d’austérité budgétaire et l’ajustement statistique de la Suisse. En 2004, dans le classement des pays donateurs, la Suisse occupait le 8ème rang.
La fiche technique suivante aura pour objectif d’apporter un éclairage sur les divers aspects de l’APD suisse.