À la veille du déclenchement de la guerre en Irak, sept des 33 pays d’Amérique latine ont signifié leur appui aux États-Unis et se sont joints à la coalition de 49 pays participant à la guerre en Irak. Ces pays sont la Colombie, la République Dominicaine, le Panama, le Salvador, le Costa Rica, le Honduras et le Nicaragua, soit tous les pays de l’Amérique centrale à l’exclusion du Guatemala. Des partenaires commerciaux importants du géant américain, le Mexique et le Chili, ont décliné l’invitation du président Georges W. Bush de faire partie de la coalition des pays volontaires. Le gouvernement du Canada en a fait autant, suscitant la panique dans les milieux d’affaires en raison de possibles représailles commerciales. Les porte-parole officiels de la Maison Blanche affirment que les rapports commerciaux entre les États-Unis et le Canada ne seront pas affectés par cette prise de position. Mais qu’en sera-t-il pour les pays latino-américains ?
Avant de nous pencher sur les répercussions éventuelles de leurs décisions, il s’avère intéressant de comprendre les facteurs qui ont motivé les prises de position à l’égard de l’intervention militaire en Irak. Les intérêts prioritaires de chacun des pays ont prévalu dans leur décision.
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