La mondialisation remet en question le rôle de l’État en brouillant les limites qui séparent les sphères marchandes et les pouvoirs publics au niveau international1. Au niveau national la gestion des biens publics comme l’infrastructure urbaine, l’éducation et la défense nationale était encore jusqu’à récemment laissée à l’État, même si son monopole est de plus en plus contesté par le capitalisme néolibéral. Qu’en est-il toutefois dans un contexte de biens publics globaux (BPG) , où il n’y a pas d’État global et que les bénéfices découlant de ces biens publics globaux sont trop diffus dans l’espace et le temps pour que le Marché soit « efficient » ? La mondialisation ramène en effet à l’ordre du jour un problème ancien, celui des biens publics. (suite dans le document joint)
Publications
La lutte contre les changements climatiques en tant que bien public global
22 janvier 2004