La Révolution d’Octobre 1917 fut sans doute l’évènement qui a le plus durablement marqué le XXème siècle. Elle signifia, pour ses auteurs, rien de moins le rejet de l’ordre ancien, et entraina possiblement la plus grande secousse sismique du système interétatique et l’ordre juridique international que l’Histoire ait connu. Certes, l’URSS et ses alliés échouèrent à internationaliser la Révolution, mais tout au long de ce que nous avons appelé la Guerre Froide, l’alternative soviétique et les gouvernements qui s’en sont inspirés ont suscité de profondes oppositions politiques, économiques et sociales, et ce aux quatre coins du globe.
Quel bilan peut-on en faire et qu’en reste t-il aujourd’hui ?
Coïncidant avec le centième anniversaire de la Révolution, ce colloque sera l’occasion de jeter un regard rétrospectif sur son sens et sa portée contemporaine, tant régionale que mondiale. Les spécialistes de l’ex-URSS et de la Chine, ainsi que les experts des mouvements révolutionnaires d’ailleurs sont invités à y examiner l’état des lieux et à analyser l’articulation des pratiques représentationnelles que la Révolution et son idéologie génère aujourd’hui, en comparant d’une part comment celles-ci ont évolué depuis leurs origines, et d’autre part comment elles différent d’un endroit à l’autre, à la fois entre les différents groupes sociaux et les acteurs du système international.
Une article sur le colloque a été publié par Actualités UQAM.
Avec la participation de
Olga Alexeeva, professeur département d’histoire, UQAM
Priscyll Anctil Avoine, étudiante au doctorat en science politique, UQAM
Dominique Arel, professeur titulaire chaire d’Études Ukrainiennes, Université d’Ottawa
Yann Breault, co-directeur Observatoire de l’Eurasie, UQAM
Leila Celis, professeure au département de sociologie, UQAM
Danielle Coenga, étudiante au doctorat en science politique et études féministes
José del Pozo, professeur associé au département d’histoire, UQAM
Alessandra Devulsky, post-doctorante en droit à l’Université de Montréal
Christopher Goscha, professeur au département d’histoire, UQAM
Benoit Hardy-Chartrand, chercheur-associé à la Chaire Raoul-Dandurand, UQAM
Jacques Lévesque, professeur émérite au département de science politique
Jean Lévesque, professeur au département d’histoire, UQAM
David Mandel, professeur au département de science politique, UQAM
Gauthier Mouton, candidat au doctorat en science politique, UQAM
Eric Mottet, professeur département de géographie, UQAM
Yakov Rabkin, professeur département d’histoire, Université de Montréal
Michel Roche, professeur au département des sciences humaines, UQAC
Guillaume Sauvé, chercheur postdoctoral, EURUS, Carleton University
Shenwen Li, professeur département de sciences historiques, Université Laval
Anne-Marie Veillette, étudiante au doctorat en études urbaines à l’INRS