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Les relations interorganisationnelles en coopération internationale participent aujourd’hui d’une transformation très large et fondamentale. Nous avons déjà représenté ces relations comme une série de compromis qui reflètent les rapports sociaux Nord-Sud de différentes époques : dans les années 1960, le compromis prenait la forme d’une relation donateurs/bénéficiaires ; dans les années 1970-1980, le compromis était la collaboration et la complicité ; et dans les années 1990, le compromis a pris la forme du partenariat. Aujourd’hui, à l’heure de la décentralisation, de la multilatéralisation et de la privatisation de l’aide au développement, les anciens et nouveaux acteurs du Nord et du Sud s’hasardent dans la construction de leurs « nouveaux » partenariats, mais quel est la base de leur compromis aujourd’hui ? Comment négocient-ils les rapports de pouvoir Nord-Sud ? Bref, se reconnaissent-ils comme acteurs du développement et comment contribuent-ils à la construction d’un nouveau paradigme de développement ?
Olga Navarro-Flores, Professeure, Département management et technologie, ESG UQAM ; Membre du comité scientifique, Observatoire canadien sur les crises et l’aide humanitaire (OCCAH) ; Membre, Chaire de responsabilité sociale et de développement durable
Olga Navarro-Flores a un baccalauréat en Sciences économiques, une maîtrise en coopération internationale et détient un Ph.D. en management de l’Université du Québec à Montréal. Elle a obtenu le prix de l’Institut de recherche en économie contemporaine (IRÉC) à la meilleure thèse en sciences sociales de 2007. Mme Navarro-Flores a une expérience de plus de dix ans en management et développement et son expérience professionnelle s’étend de l’Amérique Latine, à l’Afrique et à l’Asie ainsi que dans différentes régions du Canada. Elle est particulièrement intéressée à la problématique des ONG et ses relations avec d’autres acteurs sociaux, politiques et économiques, la gestion et l’évaluation des programmes internationaux, les enjeux de l’équité entre les sexes, et l’analyse de rapports de pouvoir.