Chaire UNESCO d’étude des fondements philosophique de la justice et de la société démocratique | UQAM

Texte soumis au Devoir. Par Éric Pineault, 11 février 2009

Que faire de la Caisse de dépôt et de placement en un temps de crise ?

Éric Pineault

11 février 2009

Extrait :

Perte de 38 milliards, la somme est vertigineuse. Mis à pied de 7 des 11 cadres dirigeants de l’institution, la réponse l’est tout autant. Qu’est-ce qui s’est passé à la Caisse de dépôt et de placement du Québec ? En 2004, le gouvernement Charest, réagissant à ce qui était perçu comme de l’ingérence politique dans l’activité de la Caisse et à la mauvaise gouvernance qui en résultait, a revu et corrigé le mandat de l’institution en lui demandant une chose : rendement, rendement et rendement. Le syllogisme de l’efficience des marchés financiers adopté par Henri Paul Rousseau reprenait une idée véhiculée aux État Unis sur GM dans les années ’50 : en ces temps là « ce qui était bon pour GM était bon pour l’Amérique ». Ici, ce qui est bon pour les rendements financiers est bon pour le développement économique du Québec. [...]

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