UQAM - Université du Québec à Montréal Centre interdisciplinaire de recherche en développement international et société (CIRDIS)
Groupe de recherche sur les activités minières en Afrique (GRAMA)
Groupe de recherche sur les activités minières en Afrique (GRAMA)

Industries extractives et droits des peuples autochtones : l’expérience de la Nouvelle-Calédonie

Mardi 21 octobre 2008, de 18 h 30 à 21 h, Salon orange du Centre Pierre-Péladeau, Campus UQAM (4e étage, 300 boul. de Maisonneuve Est, Montréal) métro Berri-UQAM , 21 octobre 2008
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Conférence de Sarimin J. Boengkih

Présidence : Dorval Brunelle, Directeur, Institut d’études internationales de Montréal

La Chaire C.-A. Poissant de recherche sur la gouvernance et l’aide au développement et son Groupe de recherche sur les activités minières en Afrique (GRAMA), en collaboration avec la Chaire de responsabilité sociale et de développement durable (CRSDD) sont heureux de recevoir, dans le cadre de leur tournée canadienne, les représentants d’une délégation d’Autochtones kanak de Nouvelle-Calédonie affectés par le déploiement de deux projets miniers d’envergure sur leur territoire.

Cette conférence sera précédée d’une brève présentation des principaux enjeux posés par le développement de projets extractifs pour les Autochtones du Canada, dans une perspective comparative, par Gisèle Belem, chercheure au GRAMA.

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Dans le cadre de leur tournée canadienne, les représentants d’une délégation de Kanaks de Nouvelle-Calédonie affectés par le déploiement de projets miniers d’envergure sont invités à l’UQAM pour discuter des impacts miniers sur leur territoire. À cette occasion, la Chaire C.-A. Poissant de recherche sur la gouvernance et l’aide au développement, en collaboration avec la Chaire de responsabilité sociale et de développement durable, organise la conférence Industries extractives et droits des peuples autochtones : l’expérience de la Nouvelle-Calédonie, prononcée par Sarimin J. Boengkih. L’événement aura lieu le mardi le 21 octobre à 18 h 30, au Salon Orange du Centre Pierre-Péladeau (4e étage, 300, boulevard de Maisonneuve Est, métro Berri-UQAM).

Plusieurs entreprises minières, qui incluent des intérêts canadiens, sont impliquées dans l’exploitation du nickel en Nouvelle-Calédonie et leur présence suscite de nombreux débats. C’est d’ailleurs pour discuter de ces enjeux que des représentants autochtones kanaks sont en visite au Québec afin de présenter la situation préoccupante de deux projets miniers, soit les mines de Goro et de Koniambo. Cette conférence sera précédée d’une brève présentation des principaux enjeux posés par le développement de projets extractifs pour les autochtones du Canada, par Gisèle Belem, chercheure au Groupe de recherche sur les activités minières en Afrique, rattaché à la Chaire C.A. Poissant.

La Nouvelle-Calédonie possède près de 10 % des ressources de nickel du globe, ce qui la place parmi les plus importantes réserves mondiales, comparable en tout point à celle du Canada, devancée par l’Australie et Cuba. Cependant, bien que les ressources soient appréciables, la situation du développement minier et de ses impacts pour les populations et l’environnement reste fort préoccupante. La spécificité du marché du nickel réside dans sa grande concentration puisque le nombre d’acteurs est extrêmement réduit. On estime que plus de la moitié de la production annuelle est fournie par cinq entreprises multinationales et cette concentration au niveau de la production se retrouve tout au long de la chaîne commerciale (extraction, concentration, traitement, etc.)

Sarimin J. Boengkih est originaire de la tribu de Xêrêshaa (Gélima), en pays Xârâcùù. Il dirige depuis 1991 l’Agence Kanak de Développement. Défenseur des droits humains, promoteur des droits des peuples autochtones, il a participé en tant que pétitionnaire représentant le Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) à plusieurs séminaires des Nations Unies sur la décolonisation puis représentant le Sénat coutumier de la Nouvelle-Calédonie aux sessions de l’Instance permanente des Nations Unies sur les questions autochtones.

Les trois autres membres de la délégation seront présents à l’événement pour échanger et discuter avec les participants.

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