Peu après son élection, le président Fox avait promis de revoir la politique énergétique mexicaine, tout en garantissant à la population qu’il ne privatiserait pas les actifs de l’État. Deux ans plus tard, qu’en est-il de cette promesse ? Alors que le pays ne cesse d’augmenter ses importations de gaz naturel afin de couvrir les besoins d’industries extrêmement énergivores ; que les manchettes concernant Pemex se sont surtout centrées sur les détournements de fonds au profit de la campagne électorale du PRI en 2000 ; et que la Commission Fédérale de l’Électricité (CFE) et Luz y Fuerza del Centro (LFC), les deux monopoles d’État contrôlant l’électricité au pays, éprouvent de plus en plus de difficultés à satisfaire la demande et à financer les investissements nécessaires à l’augmentation de leurs capacités productives, nous constatons que cette promesse est loin d’être respectée.
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