Invité à participer à la « Posse de Lula », on nous a reçus comme et avec les chefs d’État. Une représentation syndicale de métallurgistes canadiens et américains était de la partie. Soixante-dix-sept États étaient représentés par des délégations spéciales, dont Cuba par Fidel, le Venezuela par Chavez et l’Afrique du Sud par Mbecki ; et la plupart des Présidents Sud américains. Le Canada était représenté par le Président de la Chambre des Communes (inutile de chercher son nom) et un député d’extrême-droite de l’Alliance canadienne.
La fête officielle était comme toutes les fêtes officielles assez formelles, en autant que l’on puisse être formel au Brésil. Mais l’essentiel était qu’il s’est agi d’abord d’une fête populaire, et aussi d’une fête du PT, avec du rouge et des étoiles partout. Le peuple décontracté et heureux a largement participé avec une joie communicative qui imprimait sur les visages le slogan de la campagne « l’espérance vaincra la peur ». C’est ainsi que les élites et les officiels furent réduits au rôle de figurants alors que le peuple devenait le véritable protagoniste, le véritable acteur de cet événement historique, qui est la première transition démocratique normale au Brésil d’un Président élu avec les deux-tiers (63 %) des votes utiles.
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