À l’heure des bilans, l’administration Bush se fait vertement critiquer par les ONG américaines pour ses initiatives dans le domaine de l’environnement. Depuis son entrée en fonction, la Maison-Blanche a allégé les normes incluses dans des lois aussi fondamentales que le Clean Water Act et le Clean Air Act, qui ont contribué plus que toute autre initiative à améliorer la santé publique et l’environnement aux États-Unis depuis plus de trente ans. Alors que Ronald Reagan avait, dans les années 1980, préconisé un ordre du jour radicalement anti-environnemental, son équipe s’était cependant frottée à un Congrès qui avait réussi à contrer une partie de ses initiatives. La Maison-Blanche favorise donc une approche réglementaire plutôt que législative, ce qui a permis à ses plans de passer relativement inaperçus : si l’opinion publique américaine perçoit les efforts de Bush dans le domaine environnemental comme insuffisants, très peu d’électeurs sont conscients de l’ampleur de ses initiatives visant les politiques vertes.
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