La Bolivie semble mieux respirer suite à l’approbation par la population des questions référendaires soumises par le Président Mesa à propos de l’exploitation des richesses gazières du pays. La crise politique n’est pas réglée pour autant, puisque, d’une part, les interprétations divergentes sur la signification des résultats obtenus sont loin de laisser présager un mandat d’action clair pour le gouvernement et, d’autre part, les différents acteurs de l’opposition semblent maintenir et consolider leur base d’appuis. Bref, le référendum, loin de constituer la solution miracle afin de rétablir la paix sociale, semble être la source de nouvelles opportunités politiques susceptibles d’enflammer la Bolivie à court et moyen termes.
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