« Le thème de la mondialisation des échanges n’a jamais été autant ostracisé. En Europe, le Brexit a confirmé le désaveu de la population ; aux États-Unis, en pleine campagne présidentielle, l’opposition au libre-échange galvanise tant les démocrates que les républicains. Le Canada doit-il craindre pour la pérennité des accords commerciaux auxquels il est signataire ? Oui, disent les spécialistes.
En ce qui concerne l’accord Canada – Union européenne (Accord économique et -commercial global, AECG), « déjà qu’on éprouvait quelques problèmes, le Brexit introduit une nouvelle dimension dans les négociations ». Les compétences de Bruxelles et de la Commission européenne sont fragilisées tandis que les gouvernements nationaux et les groupes de pression obtiennent plus de poids, note Christian Deblock, professeur titulaire au Département de science politique à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et directeur de recherche au Centre d’études sur l’intégration et la mondialisation. »
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