Après plus d’une année d’enquête, des chercheurs de l’Institut Munk d’études internationales de l’Université de Toronto ont rendu public le 6 avril un rapport sur un réseau de cyberespions qui aurait ses racines dans le sud-ouest de la Chine. Ce réseau aurait infiltré les ordinateurs de plusieurs États et organisations, mettant notamment la main sur des documents secrets du ministère indien de la Défense, des Nations unies ou la correspondance du dalaï-lama. Ils ont également découvert que les cyberespions avaient utilisé des blogues, Twitter et des systèmes de courriels afin de répandre des zombies, qui récupéraient des documents dans les ordinateurs infectés. Les chercheurs indiquent cependant qu’ils n’ont pas pu démontrer que les autorités chinoises sont directement impliquées.